Investissez et offrez un vrai tempérament gagnant/gagnant. Faites de vos collaborateurs des leaders , tout le monde sera gagnant… Ne me croyez pas testez…
Qui : Pierre est le ‘’patron’’ d’une jolie entreprise de 70 personnes s’arrache les cheveux…il n’en peut plus…ne sait plus à quel saint se vouer !
Le domaine d’activité : second œuvre du bâtiment
La réalité du métier :
Dans le monde du BTP, la fonction de conducteur de travaux est un des postes clé de l’organisation. C’est l’homme-orchestre, son travail va
de la prise d’affaire, la réalisation des chantiers, la facturation, …
Pour réussir il a, mille fois par jour, l’occasion de faire preuve d’un tempérament affirmé.
Il ‘‘manage’’ ses chefs de chantier, il doit en obtenir le meilleur, du travail de qualité dans des délais imposés et avec un budget souvent serré…
Il rencontre les maitres d’œuvre (architectes par exemple), les clients… il doit leur montrer la qualité des performances de ses équipes dans le respect du cahier des charges…savoir négocier les changements de prestation, avec fermeté et sans agressivité…
Il est en contact avec ses ‘‘clients‘’ internes : comptables, administratifs…
Il veille à la prévention des risques accident…de pollution, gérer les déchets…
La problématique :
Dans l’entreprise de Pierre, trois conducteurs de travaux sont à l’action. Deux sont des jeunes ingénieurs diplômés avec 5 ans d’expérience.
Là où le bât blesse, ce n’est pas au niveau technologique ou technique, mais au niveau des relations avec les autres intervenants.
Pierre court sur les chantiers éteindre les incendies, reconnecter les relations abimées…s’épuise. Il n’en peut plus, voit les résultats économiques chuter… Imagine une solution radicale : licencier. Oui et dans ce cas il est pris à son propre jeu, le temps de recrutement, de mettre au courant le nouveau…c’est une véritable spirale infernale !
Le diagnostic :
A chaque fois les deux conducteurs de travaux sont pris dans le paradoxe suivant :
Je veux vraiment affirmer ce que je veux obtenir. Comme je n’ai pas les ‘’épaules’’ pour ça et
parce que j’ai peur, consciemment ou pas, de l’autre, que je veux être approuvé par lui, je bats en retraite…
je laisse faire, ça bougera bien…
Épilogue:
J’appelle Pierre à mon retour de vacances. Nous avons échangé fin juin et le passage par une formation des deux de ses »hommes clé » parait être la solution. »Alors, vous êtes-vous décidé à investir et me confier vos deux collaborateurs? »
» Eh bien mon cher, ce n’est pas le moment, il y en a un qui a donné sa démission, et l’autre est en arrêt maladie! Et du coup il faut que j’embauche et aujourd’hui je joue au pompier pour pallier… »
»Avez-vous défini une stratégie pour choisir les bonnes personnes…Comment allez-vous faire…? »
Je vous laisse deviner la réponse
Voici cinq questions auxquelles je vous laisse répondre :
Est-ce qu’il va tenir longtemps à ce rythme ?
Est-ce qu’il a conscience du besoin de changer de manière de faire ?
Qu’est-ce qu’il est prêt à faire pour ça ?
Qu’est-ce qui l’en empêche ?
Et vous dans des circonstances similaires, que feriez-vous?
Je ne vous ferai pas l’affront de vous indiquer la solution…
de formation et/ou de coaching, dans votre fonction de manager ou dans votre vie, pour vous ou pour un de vos collaborateurs ?
Comment une formation, un accompagnement pour résoudre votre problème?
Pas besoin de chercher dans les manuels…
Le fait que les résultats observés sont non conformes à ce qu’il aurait été logique d’obtenir est l’indicateur irréfutable du besoin d’accompagnement.
Or ces résultats non conformes renvoient à des comportements observés qui ne répondent pas avec pertinence au problème posé et :
elles font partie de la mission. Vous allez devoir la recadrer. Si ce n’est pas le cas, mettez en place une stratégie pour y remédier rapidement et bon courage, même si ce n’est pas la majorité des cas, si l’un des deux interlocuteurs est de mauvaise foi, ça peut arriver…
Hélas vous ne pouvez pas régler des problèmes sur lesquels vous n’avez aucune influence. Notamment si la personne se bloque et que vous sentez qu’elle ne dira rien.
Arrêtez, elle est empêchée psychologiquement et là ce n’est pas la partie la plus facile de votre mission de manager !
Souvent la situation est paradoxale, vous pensez que la personne est à la fois un atout pour l’entreprise, et ce serait une perte si elle quittait l’entreprise, et à la fois un frein ! Si vous avez envie, dans ce cas-là vous pouvez agir et faire ce qu’il faut pour que la personne :
Un accompagnement adapté facilitera la résolution du problème, et cet investissement-là apportera un R.O.I. pour cette situation précise mais encore dans la manière de chercher les solutions pour traiter les problèmes ! Il s’agit alors d’un véritable investissement.
Dans tous les cas, même si vous craignez d’investir sur cette personne parce qu’elle peut toujours quitter l’entreprise, si vous ne faites rien, il y a de grandes chances qu’elle parte, si ce que vous faites pour elle donne un résultat positif, la probabilité qu’elle reste augmente fortement et vous aurez gagné !
Quatre questions à vous poser pour trouver une issue :
Je ne vous ferai pas l’affront de vous indiquer où se trouve, pour moi, une des solutions…
Pour aller plus loin dans votre réflexion, je vous invite à revisiter deux articles précédents:
Être coaché dans l’entreprise quand tout va bien!
Et quand tout va mal!
La notion de travail a considérablement évolué au cours des siècles. Parler du travail de demain sans revenir en arrière et clarifier de quoi nous allons parler dans le présent article et l’article suivant serait hasardeux.
Comme nous évoluons dans le monde de l’entreprise notre parti pris sera la définition suivante : c’est l’ensemble des activités par lesquelles l’homme transforme une matière en un produit, trouve une ou des solutions à un problème. Il est dit « productif », dans la mesure où il a un résultat, un produit qui se distingue du travail comme activité.
L’histoire des origines
Déjà dans la Genèse, lorsque Dieu décide d’expulser Adam et Eve de l’Éden parce qu’ils ont mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
L’étymologie confirme cette notion de souffrance :
La notion travail est pensée et traduite différemment selon la langue
En français le mot « travail » désigne à la fois l’activité et le résultat qu’elle produit.
L’anglais et l’allemand séparent le travail en cours de réalisation (labour, Arbeit) et le travail qui a été réalisé (work, Werk). Le latin distingue certains travaux pénibles ou dangereux : on parle de labor pour la culture des champs, le service militaire ou l’accouchement. Le grec utilise deux mots et met d’un coté l’activité de production extérieure (poiesis) et de l’autre son résultat (ergon).
Trois axes de réflexion pour simplifier :
Le travail c’est :
Le point de vue du philosophe sur l’activité humaine appelée travail?
Le philosophe considère que pour survivre l’homme a besoin du travail qui sert à modifier un réel qui ne se laisse pas faire pour satisfaire ses besoins.
Travailler, est-ce agir sur le réel pour le modifier ou sur la nature simplement pour préserver la pérennité de l’espèce ?
Le travail est un moment de confrontation. C’est interagir avec l’environnement, chercher à le transformer, à en faire quelque chose d’autre que ce qu’il est au départ. L’homme se rend compte qu’il faut faire des efforts, voire souffrir, pour réussir à transformer les choses. Le réel est donc perçu comme un obstacle.*
Certes il y a 5000 ans, travailler c’était agir sur la nature. Mais aujourd’hui, dans le monde contemporain, cette vision correspond-elle encore à l’image que nous nous faisons du travail?
Que répondront tous les constructeurs, les chercheurs et scientifiques, médecins…qui chacun dans leur expertise visent à améliorer le quotidien et pour certains trouver une solution pour augmenter la durée de la vie dans de bonnes conditions ?
Il y a une double dynamique. Le réel ne se laisse pas transformer sans effort et dans le même temps, ce changement de l’environnement va transformer celui qui travaille.
La résistance du réel va vous apporter un plus. Quand vous réussirez à sculpter l’objet que vous souhaitiez, vous ne serez plus le même qu’au départ. L’homme change le réel par le travail, mais ce travail fait aussi changer l’homme.
Avec André Comte Sponville, tout de suite, éliminons une fausse croyance :
Il y a un marché du travail et pas des valeurs morales ! Le travail ne vaut rien en lui-même, c’est pourquoi on le paie. Il a donc une valeur marchande. Et si le travail était une valeur morale il ne serait pas payé!
Tentez l’expérience dans votre entreprise de ne pas payer vos salariés ! Ils garderont leurs valeurs morales qui n’ont pas de prix mais arrêteront sûrement de travailler !
Nous travaillons pour satisfaire nos besoins
Le travail est donc subordonné à une fin extérieure. Il n’est donc pas un objectif en lui-même. C’est parce qu’on a des besoins et parce que, depuis que nous, Humains, avons quitté l’EDEN, le réel résiste à la satisfaction de nos besoins qu’il faut travailler. L’homme est donc contraint et le travail n’est pas recherché pour lui-même !
Le premier moteur du désir de travailler c’est avant tout de satisfaire ses besoins, c’est-à-dire ce qui est nécessaire au fonctionnement normal d’un être vivant et dont la non satisfaction menace la vie ou la survie.
Et le désir est l’élan qui comble le besoin. C’est l’effort de réduction d’une tension issue d’un sentiment de manque. Platon, dans Le Banquet, disait « on ne désire que ce dont on manque ». Quand on a trouvé des objets ou des buts considérés comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. … Et donc si nous en restons là du désir comblé et du besoin satisfait qu’adviendra-t-il ?
Que se passe-t-il donc quand le désir est satisfait par la possession de l’objet du désir ?
Deux possibilités :
« Il n’y a que trois ressorts fondamentaux des actions humaines, et tous les motifs possibles n’ont de prise que sur ces trois ressorts. C’est d’abord
Spinoza affirme ‘’Le désir est l’essence même de l’homme’’,
‘’Le désir est donc force’’ qui en permettant de se réjouir de ‘’posséder’’ l’objet de son désir favorise le maintien de la satisfaction.
La sagesse suppose d’évaluer nos désirs pour savoir si nous devons céder
A ces deux derniers types de désirs, le sage préfèrera bien sûr les désirs naturels et nécessaires au bonheur : le désir du savoir ou de la sagesse, d’avoir des amis, avec lesquels vivre en commun et partager ses savoirs, pour atteindre enfin le calme de l’âme, et vivre enfin « comme un dieu parmi les hommes », sans troubles ni inquiétudes.
L’homme est-il libre et soumis aux dictats de ses besoins et désirs ?
Satisfaire ses désirs se partage entre deux possibilités et la personne peut penser que le résultat dépend de :
L’ÉPANOUISSEMENT se manifestera alors lorsque le désir portera sur ce qui est.
Comment s’y prendre pour rendre le travail moins contraint?
(André Comte Sponville)
Comment obtenir un minimum de satisfaction d’un travail contraint?
Est-ce que X, Y, Z continuerait à travailler s’il gagnait 10 M€ au loto ? Probablement que non !
Et pourtant ? Si X, Y, Z est maçon, agent administratif, peintre en bâtiment… probablement que la plupart va vouloir arrêter de travailler !
Mais si M, est artiste peintre, N, footballeur professionnel de talent, reconnu, R pianiste soliste, qui fait des concerts dans le monde entier, vraisemblablement continueront-ils ?
ET POURQUOI ?
Probablement, parce que le résultat en lui-même de ce qu’ils font est vraiment réjouissant et qu’il est palpable!
La finalité du travail lui-même peut apporter une première satisfaction et renforcer l’envie pour l’activité en question.
En plus si à cela vous ajoutez dans un deuxième temps, au-delà de la satisfaction immédiate, ici et maintenant, un enjeu tel qu’une qualification qui permet l’accession à un niveau supérieur (régional, national, international), le futur sera illuminé, le plaisir décuplé et la sueur due aux efforts produits dans le passé effacée.
Par contre dans l’entreprise industrielle, combien de fois rencontrons-nous cette situation ?
Et combien de fois sommes-nous en contact avec une activité gratifiante en elle-même ?
Combien de managers dirigent une équipe constituée de personnes dont la passion est devenue un métier et d’une moyenne d’âge de 26/27 ans ?
Cela peut arriver, mais plus souvent pour rendre l’activité plus ‘’appétissante’’ il est indispensable de lui donner du sens. C’est là que la hiérarchie devra faire preuve de talent pour manager, fédérer, engager et donner envie aux effectifs. C’est bien là la première mission du manager leader!
Donc nous travaillons pour satisfaire nos besoins et la finalité de l’activité peut se suffire à elle-même. Comme ce n’est pas la majorité des cas, dans l’entreprise tout doit être fait pour donner, au travail, une finalité qui a du sens.
Donner, au travail, une finalité qui a du sens !
Le Sens du travail est toujours lié à quelque chose d’extérieur, extrinsèque.
Le travail pour le travail en lui même ça n’a pas de sens ! C’est bien pourquoi le salaire a été inventé !
L’origine du mot SALAIRE ? Vient du mot « salarium » en latin, dérivé de sal, le sel qui est, à l’époque, la ressource indispensable pour conserver la viande. Il désignait initialement la ration de sel fournie aux soldats romains (salarium). Et le sel est bien là aussi pour donner plus de goût !
Sensation, signification, direction renvoient toujours vers autre chose que soi-même ! Le sens du travail c’est toujours autre chose que le travail.
Vous et vos collaborateurs travailleriez-vous pour l’amour du patron, du client, de l’actionnaire ? Peut-être oui, plus sûrement NON !
Ma conviction, comme Blaise Pascal c’est que : « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est
sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. »
Vous et ceux qui travaillent avec vous allez vous engager, vous impliquer et vous investir, gagner votre vie pour ce qui, pour vous, touche au sacré, ceux pour qui vous donneriez votre vie et que vous aimez vous-mêmes, vos enfants, votre entourage, pour combler vos désirs….et être heureux.
Et c’est ce qui va vous rendre heureux, vous, vos collaborateurs, vos clients, vos actionnaires … et qui va vous faire courir!
C’est là que vous trouverez la réponse à la recherche de l’investissement, de l’implication (envie de faire) et de la motivation, (mettre de l’énergie au service et pour aller au bout de ce que j’ai envie de faire).
N’OUBLIEZ PAS :
Blaise Pascal : « Tous les hommes recherchent d’être heureux. »
Platon : « Le désir est l’unique force motrice ! »
Schopenhauer : « Quand il n’y a plus de désir, reste l’ennui ! »
Spinoza : « Le désir est l’essence même de l’homme ! »
Et désirer (phileïn) la sagesse (sophia), ce n’est rien d’autre que pratiquer ce que les Grecs appelaient la philosophia : la philosophie… Le désir d’être plus heureux associé au désir de sagesse, quand il est défini comme l’aspiration à être plus savant, plus juste est l’élan qui a porté et doit encore porter l’homme à améliorer son existence, à s’améliorer lui-même, afin de se rendre toujours plus moral mais aussi plus heureux.
Dans votre rôle de manager votre première mission sera bien d’éviter à vos collaborateurs de ‘‘tomber’’ chez Schopenhauer, car vous allez perdre tous vos bons éléments, ils vont aller chez le concurrent, pour aller chez Spinoza renforcer l’énergie pour leur faire vivre le ‘’FLOW’’ cher à Mihaly Csikszentmihalyi.
Le flow est l’état mental atteint par une personne totalement immergée dans ce qu’elle fait. Dans cet état maximal de concentration, elle ne voit pas le temps passer et n’est plus préoccupée par elle-même. Il s’agit d’un état très propice au plaisir, que ce soit au travail ou dans les apprentissages. Très bénéfique, le flow est accroît le niveau de motivation et de performance dans le monde du travail comme dans la vie personnelle.
Je vous recommande vivement la lecture de ‘’vivre’’, qui apporte une réponse à la question du bonheur. Des années d’étude ont conduit l’auteur à une conclusion essentielle : c’est en s’impliquant pleinement dans chaque instant que l’on accède à l’harmonie et à la joie. Pour y parvenir, il nous livre les secrets d’un nouvel art de vivre.
» Heureux qui n’a pas encore lu Vivre. Il a devant lui des moments de plaisir intense. »
David Servan-Schreiber
Note de bas de page
*Essayez de faire de la poterie. Vous prenez du matériel, vous malaxez la glaise… et c’est moche. C’est raté. Ça ne ressemble à rien. Vous vouliez faire un bel objet, mais ce n’est pas facile. Il faut de la technique. Vous devez prendre du temps, vous entraîner, recommencer plusieurs fois.
L’entreprise dont vous êtes le responsable est en bonne santé : les finances, l’ambiance dans les équipes, les perspectives sont prometteuses… Tout va donc bien pour vous, vos salariés et votre entreprise. Pourquoi, dans ce contexte, être coaché quand tout va bien dans l’entreprise? Pourquoi voudriez-vous payer un coach?
Avant de dérouler mon point de vue, je tiens à dire que c’est un réel article qui prend un certain recul face à cette profession qui est la mienne, je ne compte pas prêcher que pour ma paroisse, mais donner mon avis en tant que professionnel qui connait bien ce métier si galvaudé.
Très souvent, en période faste, le statu quo est l’attitude la plus communément adoptée.
Ce serait pourtant le moment de se poser quelques bonnes questions :
Pourquoi est-ce que ça marche ? A quoi cela tient-il ?
Et surtout, est-ce que ça va durer ?
C’est, peut-être, le moment d’adopter en l’adaptant ‘’le principe de Tarzan’’, concept présenté par Richard Kirby et Derek Sivers, pour aider les personnes à gérer leur carrière.
Il s’agit d’une métaphore assez simple. Tarzan maîtrise également l’art de se mouvoir avec une dextérité certaine dans un environnement pas spécialement facile.
La technique, même si elle n’est pas sure à 100%, pour ne pas tomber qui lui permet d’échapper à une grave blessure potentielle en cas de chute est la suivante :
« Il ne lâche pas la liane à laquelle il est accroché, tant qu’il n’a pas attrapé la suivante »
En gros, que fait-il, Tarzan ? Il ANTICIPE !
Se lancer dans de nouveaux projets, s’adapter au marché, voire surtout à le devancer en innovant est-ce bon pour votre développement ?
1. De prendre du recul pour anticiper les perturbations, les trous d’air, les crises, pour in fine éviter les dégâts provoqués par la perturbation ?
2. De mettre en place de bonne pratiques dans les relations interpersonnelles, pour créer une meilleure cohésion au sein des équipes ? (communication, apprendre à gérer le stress, désamorcer les conflits latents…)
3. De créer les conditions favorables pour bousculer les habitudes et penser autrement afin de libérer la créativité, l’innovation?
4. De changer les modes de circulation de l’information pour permettre la remontée des informations de la base, voire des clients, des fournisseurs ?
5. De ne plus vous trouver seul et avec les meilleures atouts lorsque, le moment venu, vous aurez des décisions importantes à prendre en pleine tempête ?
6. De se donner la chance de choisir l’un des chemins que vous aurez et balisé pour éviter de subir une décision que les actionnaires auront prise pour vous ? (au hasard : licenciement, plan social, restructuration, etc.) ?
7. De ne pas avoir peur du changement ? De connaitre les besoins et se donner l’opportunité et les moyens de les combler ?
8. De fidéliser les collaborateurs talentueux ? D’offrir à vos salariés la possibilité de se charger positivement d’énergie quand ils en ont la possibilité et leur permettre de se sentir important, vraiment acteur et décisionnaire, appréciés en tant que personne ? C’est ce qui permet l’engagement.
9. De revisiter la mission, la vision, les valeurs et les stratégies en place ?
10. De profiter de le faire maintenant parce que c’est plus facile quand ‘’tout va bien’’?
Les aléas du marché, l’environnement social et économique perturbe les relations dans l’entreprise et plus une réforme est difficile à mener, conflictuelle, structurelle plus il convient de l’entreprendre quand la conjoncture est favorable, dynamique et positive. En période favorable, le mode de réflexion est optimal, tout le monde est dans une dynamique positive, chacun contribue efficacement, les indicateurs sont au beau fixe, la confiance et la sérénité favorisent l’ouverture.
Un coach sera un interlocuteur neutre, sans partie pris, capable de vous aider prendre du recul, à regarder autrement.
Il serait illusoire de croire que seule la direction de l’entreprise et le banquier vivent mal ce moment de crise. Les difficultés d’une entreprise peuvent rendre fou d’inquiétude tout les partenaires autour d’elle : actionnaires, clients, salariés, fournisseurs…
Tout le monde se tourne vers le dirigeant et deux cas de figure :
– soit comme le coupable incompétent, désespèrent et cherchent à fuir le navire tant qu’il est encore temps,
– soit espèrent qu’il va être capable de retourner la situation.
A ce moment là, la personne qui va entreprendre le sauvetage puis le redressement va devoir déployer un certain nombre de qualités personnelles pour avoir une chance de gagner.
Le premier pas sera d’accepter ce qui est, de mesurer sincèrement l’ampleur du problème, d’accepter que tout n’ira pas mieux demain si rien n’est fait. Aucun médecin ne peut éradiquer une maladie s’il ne dispose pas du bon diagnostic.
♥ Le malade est-il le mieux placé pour poser le diagnostic ?
Le premier défi sera de convaincre que le rebond est possible. Il va falloir rassurer encore et encore. Ne pas se cacher et dire qu’il y a un gros problème, mais que, ensemble et seulement ensemble cette crise pourra être vaincue.
♥ Comment allez-vous gérer les émotions ?
1) Le discernement : le secteur sur lequel l’entreprise se positionne est-il porteur ?
Il va falloir analyser et travailler sur la question des attraits et des atouts de l’entreprise et avoir une vision disruptive pour le futur de l’entreprise autant dans les rapports avec l’externe que les modes managériaux.
♥ Allez-vous faire cela avec un cercle réduit ? Seul ?
2) La détermination et le courage : le responsable chargé du redressement doit avoir un courage à toute épreuve et une résistance au stress solidement ancrée.
♥ Savez-vous où trouver les ressources ?
3) Une force de résilience solides: surtout si celui qui s’attelle à relancer la machine est le même qui l’avait laissé dérailler. Il va lui falloir, en plus, qu’il sache reconnaître ses erreurs et soit capable de revenir sur des décisions qu’il a probablement lui-même prises.
♥ Qu’allez-vous faire des émotions engendrées par cette situation paradoxale?
4) Du charisme et du leadership : Aucun plan de rétablissement ne réussira sans l’engagement et l’adhésion de la majorité des salariés, y compris les représentants du personnel. Ce type de pari ne se gagne pas contre les hommes et les femmes de l’entreprise, mais avec eux.
♥ Comment sentez-vous l’ambiance, le climat social ? Saurez-vous les entrainer ?
5) La transparence : dire ce qu’il fait et faire ce qu’il dit. C’est une condition incontournable pour gagner la confiance et la crédibilité des partenaires.
♥ Quel niveau de confiance ressentez-vous à votre endroit ?
Engager les salariés dans la démarche en partageant le risque de ce qui va se passer si l’inertie gagne.
Fixer une date à court terme pour marquer la fin du processus de sauvetage. Puis placer d’autres balises pour le retour à l’équilibre pour pouvoir enfin envisager un rythme de croisière plus normal.
♥ Que va-t-il se passer quand vous allez annoncer : ‘’Dans six mois la société aura disparu si nous ne faisons rien !’’ ?
Être cohérent et éviter la chasse aux coupables et plutôt rechercher des solutions, des remèdes.
Point de passage obligé : aller sur le terrain rencontrer, à tous les niveaux, les équipes pour « faire remonter leurs idées de remèdes aux problèmes qu’ils connaissent tous les jours.
Mais la qualité d’écoute est essentielle, elle s’apprend, se cultive et devient un instrument extraordinaire de communication. Nous avons deux oreilles et deux yeux pour écouter et regarder deux fois plus que parler.
♥ Combien de type d’entretien, combien de fois par an et comment se passent les entretiens ? Les relations sont-elles fluides ? Sinon que faire ?
Le timing des opérations est un point crucial.
♥ Avec qui allez-vous bâtir ce plan d’action ?
Le court terme passe d’abord, bien sûr, par la survie. La chasse aux dépenses inutiles est lancée et passe
obligatoirement par l’analyse des pièces comptables, l’épluchage des contrats, la comparaison des ratios clés de l’entreprise avec ceux de la profession.
Chacun à son niveau devra mener des négociations serrées en vue d’obtenir le maximum de réductions et d’étalements de dettes auprès de tous les créanciers : fournisseurs, organismes financiers, Urssaf, impôts…
Attention, le risque est grand. Des coupes seront sans doute indispensables mais une entreprise qui n’a plus de produits ou services à vendre, plus de salariés pour produire aura vraiment très peu de chances de se relever !
Préparer le moyen terme en choisissant de relancer « par le haut ».
Première étape : miser sur les points forts, les atouts de l’entreprise, les attraits des produits et services pour redévelopper le chiffre d’affaires. Encore faut-il bien les connaitre et il est utile alors de vraiment se pencher sur cette question.
Deuxième étape : vérifier que la mission et les valeurs les plus importantes pour l’entreprise sont bien respectées. Les ajuster pour que tout le monde se retrouve dans cette définition commune.
Ce sera l’occasion de recentrer tout le monde sur sa zone d’excellence.
Le moyen terme ressemble beaucoup à la vision à un an, associée à des stratégies, des objectifs et un calendrier. Les partenaires commenceront à entrevoir la sortie de crise et les salariés retrouveront moral et espoir en entendant parler travail, compétences, production…
La perspective de redressement redonnera aux salariés le goût de s’engager, le sens de l’importance de leur participation, la reconnaissance de leurs compétences, le sentiment d’être appréciés. Enfin ils seront fiers d’être de l’aventure.
Le long terme lui correspondra à la période de remise de l’entreprise en situation d’exploitation bénéficiaire. Réduire ses pertes ne suffit pas, Une société doit générer des profits en ligne avec son secteur d’activité.
Première étape : miser sur les points forts de l’entreprise pour redévelopper le chiffre d’affaires. Encore faut-il bien les connaitre.
Les négociations réussiront si toutes les parties prenantes internes et externes parlent vrai et s’appuie sur une relation sans arrière pensée.
Même si la volonté affichée est de régler toutes les dettes, le risque est souvent que, si l’entreprise doit les payer aux échéances prévues, elle meure et le créancier ne sera jamais remboursé. Un peu de temps permettra de passer le cap le plus difficile.
♥ Comment circule l’information ? Quelle est sa qualité ?
Il y a toujours quelqu’un qui a vécu ou vit le même type de situation, et c’est réconfortant de savoir que certains s’en sont bien sorti. Nombre de chefs d’entreprise qui rencontrent des difficultés vivent un syndrome tragique, peu connu et pourtant fréquent : les 3D, pour Dépression, Dépôt de bilan, Divorce. Trop fiers, trop concentrés sur leurs problèmes, trop soucieux de ne pas ennuyer les autres, trop soucieux de préserver les autres de leurs angoisses ou, pire, pas assez conscients de la gravité de la situation, les dirigeants d’entreprise ont trop le réflexe de rester seuls face à leurs difficultés alors que parfois, le simple fait d’en parler permet de faire redescendre la pression, pour affronter les difficultés avec plus de sérénité, plus de recul, plus d’efficacité.
Vers qui avez-vous envie de vous tourner pour partager vos soucis, bénéficier du soutien, échanger des tuyaux et des solutions, être poussé vers une dynamique de changement ?
Les pairs ne sont pas toujours disponibles mais tous ceux qui sont importants pour vous ne sont pas obligés, en plus, d’être d’accord avec vous.
Le comptable, sur le plan opérationnel pourra vous faciliter la vie.
Les proches, la meilleur manière de les préserver est bien d’en parler avant qu’ils ne découvrent brutalement, par le dépôt de bilan par exemple, que les choses n’allaient pas.
Les amis, y compris ceux qui vous veulent vraiment du bien, ne sont pas toujours les plus compétents pour vous aider,
♥ Quelle attitude choisissez-vous ? Passez-vous votre vie à lutter contre ce que vous ne pouvez pas contrôler ou acceptez-vous d’agir pour changer ce qui peut l’être ?
Des lieux et des professionnels sont là pour vous accompagner pour :
– Prendre du recul sur la situation,
– Comprendre et gérer des émotions difficiles,
– Adopter les bons comportements, être cohérent,
– Communiquer ce qui est utile au risque, sinon de générer un stress inutile
– Créer des relations par une communication proactive. L’expression le poids des mots prend là tous son sens.
– Faire de votre mieux ! Tout bouge autour de vous, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain.
– Etc…
Il existe de nombreux dispositifs publics qui ont justement pour objectif de venir en aide aux entrepreneurs qui rencontrent des difficultés. Centres d’Informations sur la Prévention (CIP), Médiateur du crédit, URSSAF (eh oui, même l’URSSAF dispose d’un service dédié à l’accompagnement des entreprises en difficultés !), etc.
Un atelier associatif traite aussi de ces problématiques une fois par mois à Paris:
Il s’agit des ateliers « gestion de crise » de l’association (loi 1901) Re-créer, c’est tout ce qu’un dirigeant de société en difficulté ne trouvera jamais dans les livres. Ces ateliers, qui réunissent une fois par mois dix à quinze chefs d’entreprise, sont animés par un patron qui a lui-même connu les affres et les nuits blanches de l’entrepreneur au bord du dépôt de bilan… avant d’aller mieux. Pour en savoir plus : www.re-creer.com
♥ Comment pensez-vous vous y prendre pour emmener l’entreprise vers de nouveaux horizons ? Comment allez-vous faire pour faire évoluer l’organisation la structure, les processus ?
L’ultime clé du retour au positif réside dans l’optimisation de la structure, qui se manifestera par l’obsession de la libération de l’autonomie et la responsabilisation de tous les collaborateurs.
Apprendre à utiliser les outils matrice RACI, Grille PMIC permettra de passer en revue les compétences et les tâches de chaque collaborateur et éventuellement de réaffecter une partie des salariés à des postes qui correspondent mieux à leurs talents et apportent plus de valeur ajoutée.
L’entreprise entame une deuxième vie. Plus rien ne sera jamais comme avant.
La représentation chinoise du mot « crise » se représente avec deux idéogrammes.
Le premier signifie « danger », le second « opportunité ».
Pour le pire (elle a souvent dû licencier, déménager peut-être), mais aussi pour le meilleur. Nulle société n’est revenue de l’enfer sans avoir au passage amélioré son management, sa gestion, ses relations avec l’environnement, la performance sociale et économique pour celles qui auront eu suffisamment de lucidité, d’audace, de courage d’investir dans l’innovation managériale, dans la recherche de l’engagement de leurs richesses humaines en se dotant par exemple d’une charte de management qui promeut des valeurs d’éthique, le travail en équipe et l’innovation, auront instauré un processus régulier d’information des salariés, mis en place des systèmes de pilotage nouveaux, noué des partenariats avec leurs fournisseurs en leur garantissant des volumes d’achat sur plusieurs années en échange d’engagements de qualité,
Voici donc quelques effets bénéfiques, parmi une multitude, apportés par la transformation d’un cercle vicieux en spirale vertueuse.
♥ Pensez-vous qu’une bonne crise est parfois indispensable pour s’obliger à changer de direction. Croyez-vous qu’il est parfois bon d’être perdu pour mieux ouvrir les yeux, écouter, et enfin trouver son juste chemin ?
♥ Allez-vous utiliser vos expériences réussies ou ratées, en tirer les leçons ?
♥ Êtes-vous décidé à profiter du présent pour construire l’avenir, ne plus perdre temps à vous retourner, vous faire des reproches ?
♥ Cette crise vous a–t-elle permis de mieux vous connaitre, de sortir du train-train ? d’ouvrir les yeux sur une nouvelle raison d’être ?
♥ Votre rapport à ce que vous appeliez un problème a-t-il changé ?
♥ Est-ce parce que vous-même avez bougé que les choses autour de vous ont changé ?
♥Et vous, avez-vous le sentiment d’avoir changé ?
Le résultat : mort de 160 personnes, dont 147 abandonnées sur le célèbre radeau.
Chaumareys va choisir de suivre à la lettre les instructions de Rosily et ce dernier est Comte et on ne désobéit pas à un Comte ! Mais il va mal les suivre. Chaumareys vogue vers Madère.
Il se trompe d’un degré.
Plusieurs erreurs sont alors commises :
1. Il accorde toute confiance à un dénommé Richefort, un passager prétendant avoir déjà parcouru les parages. Il se trompe dans son estimation de la position du navire par rapport au banc d’Arguin, obstacle connu des navigateurs.
2. Le 1ier Juillet la cote est aperçue. Le cap en vue ne peut être que le cap Blanc. Richefort confirme ! Or c’est Faux !
3. Et Chaumareys ordonne toutes les manœuvres à partir d’une donnée fausse. Et quand il ordonne de gouverner Ouest Sud Ouest, il court à la catastrophe. L’Echo qui naviguait sensiblement à la même vitesse et visait le même cap est perdu de vue.
4. Il sonde et trouve 243m de fond. Ce qui le conforte. Et sûr d’avoir contourné le Banc d’Arguin il ordonne donc le cap Sud-Sud-Est. Il s’entête.
5. Et malgré
– les observations du notaire Picard qui connait bien la côte et qui est vertement renvoyé à son étude,
– vers 11 heure les injonctions du timonier dont la compétence ne peut être remise en cause
– l’annonce par l’enseigne Maudet qui avertit que le bateau se dirige droit vers le banc d’Arguin, lui aussi vertement renvoyé
– à 12h00, le point officiel indique sans conteste que le navire se trouve à la pointe ouest du banc de sable
6. A 14 heure les enseignes Maudet et Rang, au vue des indices : clarté, couleur et T° eau pensent que le bateau est au dessus du banc de sable. Pour plus de certitude ils sondent et malgré les manœuvres.
7. Chaumareys tente par des manœuvres désespérées de dévier et d’éviter l’ensablement.
8. l’inévitable se produit vers 14 heure 30, à une cinquantaine de kilomètres de la côte mauritanienne.
9. Et pour compléter à ce moment la c’est la marée haute ! Donc pas d’espoir, la marée n’étant que de 1m de marnage, de se trouver désensablé lors de la prochaine marée.
Juin 1816, après le traité de Vienne de 1815, les Britanniques rendent le Sénégal à la France. Louis XVIII alors sur le trône de France, (c’est la période de la Restauration), décide de l’envoi d’une flotte pour repeupler le Sénégal de colons.
Le 17 juin 1816, La Méduse, vaisseau amiral, quitte l’île d’Aix sous les ordres du comte de Chaumareys, un émigré, vicomte revenu d’exil, qui après avoir assiégé les bureaux de la marine de lettres de suppliques, pétitions, obtient, pour son malheur et celui de nombreux naufragés, d’être nommé capitaine de la Méduse en dépit du fait qu’il n’a plus navigué depuis plus de vingt ans.
Elle mène une flottille formée de trois autres vaisseaux : le navire de combat Loire, le brick Argus et la corvette Écho. À leur bord se trouvent environ 400 passagers, dont le colonel Julien Schmaltz, gouverneur du Sénégal, sa femme Reine et de leur fille, ainsi que des scientifiques, des soldats et des colons.
En voulant prendre de l’avance et en dépassant les trois autres bateaux, la frégate dévie de sa trajectoire de 160 kilomètres et quitte donc la route prévue. N’écoutant pas les avis de ses officiers qui le détestent, il accorde toute confiance à un dénommé Richefort, un passager prétendant avoir déjà parcouru les parages. Il se trompe dans son estimation de la position du navire par rapport au banc d’Arguin, obstacle connu des navigateurs. Au lieu de le contourner en passant au large comme l’indiquent ses instructions, il rase les hauts-fonds, jusqu’à ce que l’inévitable se produise.
Le 2 juillet 1816 vers 15 heures, à une cinquantaine de kilomètres de la côte mauritanienne. L’équipage construit
un radeau avec des espars (assemblés par des cordages et sur lesquels sont cloués des planches qui forment un caillebotis glissant et instable) pour délester la frégate de ses lourdes marchandises, à l’exception des 44 canons, et la déséchouer.
Les opérations de remise à flot s’avèrent vaines : des avaries surviennent.
Après quelques jours, souffle une violente tempête qui secoue la frégate échouée, provoque plusieurs voies d’eau dans la carène et brise la quille. L’état-major du navire craint que le navire ne finisse par se désagréger. L’abandon est décidé. Une liste répartissant les personnes dans les canots de sauvetage est constituée en secret.
Le 4 juillet 1816, les six canots et chaloupes sont mis à l’eau.
233 passagers, dont Chaumareys, Schmaltz et sa famille, embarquent sur six canots et chaloupes afin de gagner la terre ferme, à 95 kilomètres de là.
17 marins resteront à bord de la frégate espérant, sans doute, être secourus plus tard.
150 marins et soldats, dont une femme, s’entassent sur le radeau de fortune non prévu pour transporter des hommes. Il est prévu qu’il soit remorqué à terre par les chaloupes et tout le monde doit atteindre le Sénégal en longeant le littoral saharien.
Impossible à manœuvrer, le radeau est amarré à une des chaloupes. Long de vingt mètres et large de sept, il menace d’être submergé lorsqu’il est pleinement chargé.
La chaloupe qui a embarqué 98 personnes et est très difficile à manœuvrer. Les autres canots refusent de délester la chaloupe qui dérive dangereusement et passe entre les 2ième et 3ième canots. L’amarre entre ces canots est lâchée et n’est pas rétablie. Les 2 premiers canots partent, abandonnant au 3ième et 4ième canots l’impossible tâche de tracter le radeau.
Le commandant de Chaumareys semble abandonner le reste de la flotte. A ce moment là les occupants du radeau tirent sur les amarres pour tenter de se rapprocher et monter à bord des canots. Alors de peur de sombrer, Reynaud et Schmalz décident volontairement de larguer l’amarre et décident alors d’abandonner à leur sort les passagers du radeau, avec leurs maigres vivres.
Le commandant de Chaumareys décide alors d’abandonner à leur sort les passagers du radeau, avec leurs maigres vivres. Les infortunés, sous les ordres de l’aspirant de première classe Jean-Daniel Coudin, ne disposent plus que d’un paquet de biscuits (tombé à l’eau, les 25 livres de biscuit ne forment plus qu’une pâte), consommé le premier jour, de deux barriques d’eau douce et de six barriques de vin.
La situation se dégrade alors rapidement : les naufragés, pétris de peur, se disputent et font tomber leurs barriques d’eau douce dans l’océan, se reportant sur les barriques de vin pour étancher leur soif.
Le 11 juillet, au septième jour, il ne reste que 27 survivants dont la moitié agonise. La faim, la colère, le délire éthylique pousse quelques désespérés à se jeter à l’eau ou à se livrer à des actes d’anthropophagie (cannibalisme de survie) alors que physiologiquement les hommes peuvent survivre sans manger plusieurs semaines. Les officiers décident de jeter les blessés à la mer afin de conserver les rations de vin pour les hommes valides.
Certaines chaloupes gagnent la côte la plus proche, les hommes tentant leur chance dans le désert, accablés par la soif, la marche et l’hostilité des Bédouins. Ils arrivent après quinze jours d’errance récupérés par une caravane sous la houlette d’un officier déguisé en maure, mais il y a eu plusieurs morts. D’autres chaloupes restent en mer et atteignent Saint-Louis en quatre jours, rejoignant l’Écho et l’Argus amarrés. Dans ces dernières, se trouvent le
commandant Chaumareys et le colonel Schmaltz.
Les marins et soldats du radeau essaient de gagner la côte mais dérivent. L’équipée qui dure treize jours fait de nombreuses victimes, et donne lieu à des noyades, bagarres et mutineries, tentatives de sabordage ainsi qu’à des faits de cannibalisme en raison du manque de vivres (la capture de poissons-volants étant insuffisante, certains rongent les cordes du radeau, mâchent leurs ceintures ou leurs chapeaux) comme d’eau potable. Les naufragés n’ont que des barriques de vin à leur disposition.
17 juillet, le commandant Chaumareys envoie l’Argus non pas chercher les naufragés dont il estime qu’il ne reste aucun rescapé mais trois barils de 92 000 francs en pièces d’or et d’argent. Le brick, après avoir atteint Saint-Louis, retourne sur le lieu du naufrage et récupère seulement quinze rescapés, dont cinq mourront avant l’arrivée à Saint-Louis.
Le radeau est repéré par le brick L’Argus. Il n’a à son bord que quinze rescapés.
Quarante-deux jours plus tard Lorsque la marine britannique retrouve le vaisseau la Méduse, seuls trois des dix-sept marins restés à bord sont encore en vie.
Deux survivants, le chirurgien Savigny et l’ingénieur Corréard, rapportèrent l’événement dans un livre qui défraye la chronique.
Le comte de Chaumareys comparaît devant le Conseil de guerre à Paris.
À partir du 22 janvier 1817, la cour martiale siégea à Rochefort, à l’Hôtel de la Marine, le lundi 3 mars 1817 le jugement est prononcé. Hugues Duroy de Chaumareys est condamné :
1. à la majorité de 5 voix sur 8 à « être rayé de la liste des officiers de marine et à ne plus servir » ;
2. à la majorité de 5 voix sur 8 à « accomplir trois années de prison » ;
3. « aux dépens occasionnés par le procès ».
Bien sûr, ce sont les autres qui ne me comprennent pas et ne m’écoutent pas, me m’apprécient pas assez, me critiquent, ne réfléchissent pas et ne comprennent rien…pour finir par prendre les mauvaises décisions, faire les mauvais choix… C’est bien connu…
En conséquence la question qui vient comme une ritournelle :
Hélas ce n’est pas aussi simple ! Personne ne peut changer l’autre s’il n’est pas d’accord pour changer lui. De plus c’est une vaine tentative, l’autre est votre miroir et se comporte en écho à votre comportement. Suivez les flèches et la solution devrait être évidente…l’enfer de l’infini n’est vraiment pas loin !
Quand je me comporte d’une certaine manière cela engendre une réaction en chaine qui produit chez l’autre un comportement réflexe en fonction de la façon dont il va percevoir ce que j’ai dit ou fait, le conduisant à répondre en phase avec sont état interne à lui, ce qui déclenche une réaction en chaine, à l’infini tant chez moi que chez lui etc…
Pour avoir raison à tout prix nous courons inconsciemment, mais avec une attirance très forte, vers des jeux psychologiques de manipulation que nous répèterons tout au long de notre vie… Ces jeux sont décrits et expliqués par l’Analyse Transactionnelle dans le triangle de Karpmann dont je vous donne un aperçu dans le schéma ci-dessous.
Nous avons appris qu’il y avait une stratégie, le bon moment, la bonne façon de faire, la bonne personne… pour demander et obtenir ce que nous souhaitions… En cas d’échec certains n’hésite donc pas à se poser en victime, pour mieux jouer le persécuteur de l’autre profitant du moment propice ou la cible serait en situation de faiblesse, se sentirait redevable, aurait besoin d’un service pour en profiter pour… acheter son silence,… utiliser la manipulation des autres contre eux-mêmes…et quand nous-mêmes sentons l’autre en difficulté la tentation de la manipulation se solde par l’attitude du sauveur…vouloir imposer une solution à l’autre…et tout cela à l’infini…
Si les comportements des uns induisent ceux des autres, comment changer les autres ???
C’est simple, évident : il suffit de changer mes comportements…ce qui a un véritable effet sur la relation à soi et surtout par effet induit à la relation aux autres !
Et comment changer de comportement ?
Mais comment sortir de ces jeux malsains ? Et en quoi ça consiste exactement ?
La solution pourra paraitre simpliste, et pourtant elle n’est pas si facile à mettre en œuvre :
♥ Avoir une juste estime de soi
♥ Développer une confiance en soi suffisante pour
♥ Oser s’affirmer et passer à l’action,
En le repérant, et dès que vous entendez, supposez un message caché venant de l’autre, il faut pouvoir le démasquer en posant des questions comme : « En disant… qu’est-ce que tu veux dire ? », « Si tu parles de ….Qu’est-ce que tu attends de moi ? »… Toutefois, si vous avez la sensation de systématiquement tomber dans les pièges de ces rôles, si vous en souffrez, il est nécessaire de chercher de l’aide. Car seul un coach, un thérapeute peut éclairer la personne sur son fonctionnement et l’aider à décoder les messages apparents et les messages cachés. Un travail de fond est nécessaire pour être capable d’arrêter de jouer.
o Décrire les faits de manière objective et irréfutable
⇒la réponse de l’autre ne être que oui.
o Exprimer ce que vous ressentez au plan émotionnel, incontestable par l’autre
⇒L’autre ne peut pas contester.
o Suggérez deux solutions pour laisser un choix
⇒ Je vous concède que vous devrez quand même ouvrir votre attention et écouter soit les amendements, soit les propositions nouvelles…pour confronter les idées et éviter le conflit.
o Commentez les conséquences positives du changement dans la relation et négatives dans le cas contraire.
⇒Si vous êtes sincère il s’agit là d’une stratégie gagnant/gagnant
Accordez-vous 5 minutes pour visionnez d’abord cette petite vidéo. Soyez attentif. Il s’agit d’un reportage à Drachten aux Pays-Bas dans une région où l’on a supprimé un maximum de panneaux de signalisation (65 en moins dans le giratoire) pour faire baisser le nombre d’accidents.
Trois règles simples pour conduire dans ce cadre :
– vitesse limitée à 30 km/h
– priorité à droite dans tous les cas,
– chacun est responsable de son véhicule.
Il s’agit juste d’un comportement nouveau qui doit être adopté. Et ce n’est pas évident au départ.
Quel résultat ?
Chaque année : Le trafic est plus fluide, 7 millions de voitures passent dans ce carrefour et le nombre d’accidents est passé de 10 à 2 par an en quatre ans seulement.
Les sceptiques vont me rappeler à l’ordre et me dire : ‘’ Ce n’est pas pareil ! Nos amis européens du Nord sont plus disciplinés, meilleurs que nous ! Chez nous ce n’est pas possible ! Voyez, soyez réaliste ! Ici avec tout l’arsenal de panneaux de codes, de contraintes, de restrictions…il y a quand même des accidents ! Alors…et les bras ballants regardent cet article avec un air affligé, condescendant…et doivent me traiter de pauvre illuminé !!!!
En même temps, comme »les autres c’est l’enfer », ils n’hésiteront pas à pas se plaindre des ‘’autorités’’ installent des radars tirelire, font des contrôles …
Et puis qu’est ce que ça vient faire avec l’entreprise libérée ?’’
J’y crois parce que je sais que c’est possible même ici ! J’ai vécu cette situation à une petite échelle dans une commune proche qui avait décidé de transformer un carrefour à STOPS en carrefour à priorité à droite. Certes il y avait encore des panneaux mais le changement était radical au niveau des comportements. Non seulement moi, mais ceux que j’ai croisé dans ce carrefour avait une conduite beaucoup plus prudente, une vitesse réduite, regardaient autant à droite qu’à gauche.
J’y crois parce que vous tous qui êtes arrivé jusqu’ici vous pouvez le faire. Vous pouvez sortir de la situation de contrainte.
L’image de la place de l’étoile montre les limites du système basé sur la contrainte et prouve que chacun des conducteurs qui traverse la place avec son véhicule doit bien être autonome pour aller d’un coté à l’autre. Imaginez la complexité pour gérer des feux sur les 12 avenues qui se rejoignent à la périmétrie.
J’y crois parce que vous, autant que n’importe qui, avez reçu en cadeau de naissance la liberté du choix, la liberté de décider qui nous donne nos cinq pouvoirs :
♦ En tant que personne : dire oui ou non.
♦ En tant que citoyen : avec son bulletin de vote et la possibilité de s’engager.
♦ En tant que contribuable : c’est bien de payer impôts, encore faudrait-il pouvoir regarder comment ils sont justement utilisés.
♦ En tant que consommateur : en achetant les produits que VOUS décidez d’acheter.
♦ En tant que professionnel : en donnant le meilleur de vous-même et en recevant un retour équitable.
Je parle de ce thème dans un article précédent : https://www.an-theos.fr/non-lentreprise-liberee-nest-pas-une-mode/
J’y crois parce que c’est un chemin vers le bonheur ou chacun joue gagnant/gagnant quelque soit le domaine dans lequel la règle ‘’autonomie et responsabilité’’ s’applique.
J’y crois parce que je sais d’où je viens : je passais mon temps à voir des opportunités autour de moi que je ne saisissais pas, je culpabilisais, j’étais frustré, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de solutions, qu’il ne fallait pas. Je n’osais pas m’affirmer, je n’osais pas dire ce que je pensais réellement, être moi-même.
J’y crois parce que j’en suis revenu. C’est possible quelque soit votre âge, votre niveau scolaire ou universitaire, votre passé… Au fond de moi je sentais que je pouvais faire mieux, autrement, sans souffrir. J’étais frustré, je ne savais pas comment libérer tout mon potentiel. C’est ce qui me donne tant envie de vous accompagner dans ce parcours, car vous aussi vous pouvez le faire !
J’y crois parce qu’aujourd’hui j’ose me confronter à la réalité et j’accepte ma vulnérabilité ce qui me donne le pouvoir de m’aimer, quoiqu’il se passe !
Je suis juste moi, avec mes doutes, mes réussites, mes défaites…
Je me donne le droit de devenir un fils, un père, un papa….qui aime, qui est aimé…qui réussit et qui rate…
C’est possible…et pour ça j’ai eu besoin de changer ce que je n’aimais pas dans ma vie.
Alors, changez là cette vie qui bugge! Osez tenter, essayer de nouvelles façons de faire,
Accepter de faire des petits pas (Kaizen) car à chaque fois il y a quelque chose qui change et si vous attendez d’être parfait pour fêter ta réussite, le temps risque d’être long avant qu’on partage une coupe de champagne ensemble!
L’échec est une occasion de réussir si vous tirez la leçon de ce qui s’est passé!
C’est inutile et sans espoir de vouloir obtenir quelque chose de différent en reproduisant les mêmes gestes, stratégies…
Si vous avez peur, c’est bon signe, c’est que vous pensez que quelque chose va se transformer, c’est juste que l’enjeu vous fait douter, que êtes seul à décider, et que l’incertitude associée à cette décision qui parait être la bonne aujourd’hui se révélera inadaptée demain.
Donc pour boucler si je n’accepte pas de tenter ma chance, donc de me tromper, je reste immobile, je ne fais rien et rien ne se passe.
J’y crois parce que je me sens libéré, je ne subis plus, je me comporte en responsable de vis-à-vis de moi-même et vis-à-vis des autres.
1) Soyez responsable et construisez au lieu de subir. Engagez-vous, prenez vous en charge…Seul VOUS pouvez décider
2) Formez-vous, Investissez : votre capital c’est vous. Vous avez bien accepté d’aller à l’auto école pour apprendre à conduire, pourquoi pas pour vous construire ?
3) Passez à l’action : Osez faire autrement pour avoir des résultats différents. Acceptez de réussir des actions à votre portée. Si le résultat n’est pas là : rebondissez…
Et, dans le contexte actuel, je rencontre des personnes en colère, déçues, qui en veulent à tout le monde, ‘’l’enfer c’est les autres’’, la mondialisation, le gouvernement, les étrangers… qui veulent changer les autres pour que ça change pour elles.
Le Triangle Dramatique définition Wikipedia
Celles là oublient qu’elles n’ont pas ce pouvoir et que la seule personne qu’elles peuvent changer c’est elle seule. Le changement autour viendra parce qu’elles seront devenue une autre personne
Simplement nous retrouvons les mêmes comportements dans le fonctionnement d’une entreprise libérée:
Autonomie et Responsabilité individuelle et collective
Au même titre que pour les bénéfices obtenus dans l’exemple de la gestion responsable de la circulation, les entreprises qui ont franchi le pas de manière structurée et sérieuse bénéficient, elles aussi de meilleurs résultats !
Dans l’entreprise traditionnelle le contrôle tue l’autocontrôle et la responsabilité individuelle qui se trouve diluée dans l’irresponsabilité collective !
La virtuosité et la compétence ne peuvent pas s’exprimer sans un niveau d’autonomie et de sens des responsabilités individuels au profit du collectif suffisants. Virtuosité, autonomie et responsabilité sont vraiment les qualités qui constituent les piliers incontournables de la réussite.
Un exemple parmi d’autres: La belle interprétation des virtuoses du groupe ‘’les objets volants’’ n’aurait sûrement pas existé . Je vous invite à regarder le Prélude n°1 aux tubes musicaux en cliquant sur le lien ci-dessous.Bien sûr, pourrez-vous me dire: ce sont des artistes. Comme vous mais eux, ils ont pris conscience de la nécessaire part qui était la leur et développé leurs compétences à partir de leurs talents, jusqu’à devenir des virtuoses.
Par contre ils ont du développer d’autres aspects pour atteindre ce niveau de perfection :
– La conscience du ‘’pour quoi’’ ils étaient réunis :
Interpréter le prélude N°1 de Bach avec des instruments minimalistes
En faire une œuvre artistique susceptible de surprendre puis de subjuguer le spectateur.
– Chacun, après avoir atteint le niveau de compétence individuelle qui le rend autonome, se met au service du u collectif, du groupe et assume sa part de responsabilité dans la réussite du projet. Chacun se sent engagé, mesure son importance, auto déterminé (il n’y a pas de chef d’orchestre), apprécié par tous autour de lui.
Et dans votre entreprise n’y a-t-il pas aussi autour de vous des virtuoses?
Certains peuvent s’exprimer et là pour l’équipe, l’entreprise et les individus c’est gagnant/gagnant.
Par contre combien s’empêchent de le faire et ne peuvent se réaliser ? Là c’est la perdant/perdant qui l’emporte.
Le poison le plus sûr, le plus discret, sournois et le plus violent qui se répand insidieusement, comme l’arsenic, à petites doses fatales in fine, dans tous les groupes constitués, entreprise, famille, équipe sportive, c’est le manque de confiance, d’estime et d’affirmation de soi.
C’est le domaine de la défiance, des interprétations, de l’hostilité, de la destruction quitte à perdre soi-même pour être sûr de faire perdre l’autre en lieu et place du discernement, de la lucidité, de la bienveillance, de l’esprit de construction.
Virtuosité = compétences, expertise technique
Autonomie = Capable de décider moi de ce qui est juste
Responsabilité = mesure de l’implication, l’engagement dans la réussite du groupe
Les enjeux sont les mêmes dans l’entreprise libérée. Tout cela collabore à apporter le sentiment d’épanouissement dans l’exécution de ce pourquoi la personne est là! Elle va se sentir importante, si elle est absente il manque vraiment quelqu’un, être vraiment maitre de la décision de ce qu’elle a à faire, ressentir l’appréciation de sa personne , de qui elle est bien au delà de ce qu’elle fait. N’est-ce pas là le premier pas vers le bonheur au travail?
En savoir plus sur les boomwhackers
Boomwhackers signifie tubes-à-sons. Ces instruments originaux permettent l’apprentissage très simple du rythme et des notes grâce aux couleurs. On les fait résonner en les frappant par terre, entre eux ou avec une mailloche. Ils permettent d’obtenir des hauteurs facilement discernables et sont très exactement accordés : Do, Ré, Mi, Fa… Ils développent la psychomotricité et facilitent également l’écoute des sons, du plus grave au plus aigu.
En savoir plus sur le groupe ‘’les objets volants’’
LES DIX PRINCIPES DU MANAGER LIBERANT
Voici les qualités qu’un manager qui se veut libérant se doit d’incarner. Ce manifeste répond en écho au manifeste des salariés “De quels leaders avons-nous besoin ?” qui a été écrit le 24 Octobre 2013 par des salariés du Groupe Poult, de Lippi et d’Inov’On, (30 personnes) lors d’un atelier qui a eu lieu dans le cadre du World Forum de Lille.
Vous pouvez l’utiliser le Manifeste des dix principes comme bon vous semble, en indiquant toujours la source, mais vous ne pouvez pas le commercialiser.
Si un(e) créatif (ve) plein d’humour veut l’illustrer comme l’a fait Grégory Maria pour l’original, il est le bienvenu.
Coaching Formation
Tél. 09 63 40 99 08
Port. 06 62 09 06 71