Investissez et offrez un vrai tempérament gagnant/gagnant. Faites de vos collaborateurs des leaders , tout le monde sera gagnant… Ne me croyez pas testez…
Qui : Pierre est le ‘’patron’’ d’une jolie entreprise de 70 personnes s’arrache les cheveux…il n’en peut plus…ne sait plus à quel saint se vouer !
Le domaine d’activité : second œuvre du bâtiment
La réalité du métier :
Dans le monde du BTP, la fonction de conducteur de travaux est un des postes clé de l’organisation. C’est l’homme-orchestre, son travail va
de la prise d’affaire, la réalisation des chantiers, la facturation, …
Pour réussir il a, mille fois par jour, l’occasion de faire preuve d’un tempérament affirmé.
Il ‘‘manage’’ ses chefs de chantier, il doit en obtenir le meilleur, du travail de qualité dans des délais imposés et avec un budget souvent serré…
Il rencontre les maitres d’œuvre (architectes par exemple), les clients… il doit leur montrer la qualité des performances de ses équipes dans le respect du cahier des charges…savoir négocier les changements de prestation, avec fermeté et sans agressivité…
Il est en contact avec ses ‘‘clients‘’ internes : comptables, administratifs…
Il veille à la prévention des risques accident…de pollution, gérer les déchets…
La problématique :
Dans l’entreprise de Pierre, trois conducteurs de travaux sont à l’action. Deux sont des jeunes ingénieurs diplômés avec 5 ans d’expérience.
Là où le bât blesse, ce n’est pas au niveau technologique ou technique, mais au niveau des relations avec les autres intervenants.
Pierre court sur les chantiers éteindre les incendies, reconnecter les relations abimées…s’épuise. Il n’en peut plus, voit les résultats économiques chuter… Imagine une solution radicale : licencier. Oui et dans ce cas il est pris à son propre jeu, le temps de recrutement, de mettre au courant le nouveau…c’est une véritable spirale infernale !
Le diagnostic :
A chaque fois les deux conducteurs de travaux sont pris dans le paradoxe suivant :
Je veux vraiment affirmer ce que je veux obtenir. Comme je n’ai pas les ‘’épaules’’ pour ça et
parce que j’ai peur, consciemment ou pas, de l’autre, que je veux être approuvé par lui, je bats en retraite…
je laisse faire, ça bougera bien…
Épilogue:
J’appelle Pierre à mon retour de vacances. Nous avons échangé fin juin et le passage par une formation des deux de ses »hommes clé » parait être la solution. »Alors, vous êtes-vous décidé à investir et me confier vos deux collaborateurs? »
» Eh bien mon cher, ce n’est pas le moment, il y en a un qui a donné sa démission, et l’autre est en arrêt maladie! Et du coup il faut que j’embauche et aujourd’hui je joue au pompier pour pallier… »
»Avez-vous défini une stratégie pour choisir les bonnes personnes…Comment allez-vous faire…? »
Je vous laisse deviner la réponse
Voici cinq questions auxquelles je vous laisse répondre :
Est-ce qu’il va tenir longtemps à ce rythme ?
Est-ce qu’il a conscience du besoin de changer de manière de faire ?
Qu’est-ce qu’il est prêt à faire pour ça ?
Qu’est-ce qui l’en empêche ?
Et vous dans des circonstances similaires, que feriez-vous?
Je ne vous ferai pas l’affront de vous indiquer la solution…
de formation et/ou de coaching, dans votre fonction de manager ou dans votre vie, pour vous ou pour un de vos collaborateurs ?
Comment une formation, un accompagnement pour résoudre votre problème?
Pas besoin de chercher dans les manuels…
Le fait que les résultats observés sont non conformes à ce qu’il aurait été logique d’obtenir est l’indicateur irréfutable du besoin d’accompagnement.
Or ces résultats non conformes renvoient à des comportements observés qui ne répondent pas avec pertinence au problème posé et :
elles font partie de la mission. Vous allez devoir la recadrer. Si ce n’est pas le cas, mettez en place une stratégie pour y remédier rapidement et bon courage, même si ce n’est pas la majorité des cas, si l’un des deux interlocuteurs est de mauvaise foi, ça peut arriver…
Hélas vous ne pouvez pas régler des problèmes sur lesquels vous n’avez aucune influence. Notamment si la personne se bloque et que vous sentez qu’elle ne dira rien.
Arrêtez, elle est empêchée psychologiquement et là ce n’est pas la partie la plus facile de votre mission de manager !
Souvent la situation est paradoxale, vous pensez que la personne est à la fois un atout pour l’entreprise, et ce serait une perte si elle quittait l’entreprise, et à la fois un frein ! Si vous avez envie, dans ce cas-là vous pouvez agir et faire ce qu’il faut pour que la personne :
Un accompagnement adapté facilitera la résolution du problème, et cet investissement-là apportera un R.O.I. pour cette situation précise mais encore dans la manière de chercher les solutions pour traiter les problèmes ! Il s’agit alors d’un véritable investissement.
Dans tous les cas, même si vous craignez d’investir sur cette personne parce qu’elle peut toujours quitter l’entreprise, si vous ne faites rien, il y a de grandes chances qu’elle parte, si ce que vous faites pour elle donne un résultat positif, la probabilité qu’elle reste augmente fortement et vous aurez gagné !
Quatre questions à vous poser pour trouver une issue :
Je ne vous ferai pas l’affront de vous indiquer où se trouve, pour moi, une des solutions…
Pour aller plus loin dans votre réflexion, je vous invite à revisiter deux articles précédents:
Être coaché dans l’entreprise quand tout va bien!
Et quand tout va mal!
L’entreprise dont vous êtes le responsable est en bonne santé : les finances, l’ambiance dans les équipes, les perspectives sont prometteuses… Tout va donc bien pour vous, vos salariés et votre entreprise. Pourquoi, dans ce contexte, être coaché quand tout va bien dans l’entreprise? Pourquoi voudriez-vous payer un coach?
Avant de dérouler mon point de vue, je tiens à dire que c’est un réel article qui prend un certain recul face à cette profession qui est la mienne, je ne compte pas prêcher que pour ma paroisse, mais donner mon avis en tant que professionnel qui connait bien ce métier si galvaudé.
Très souvent, en période faste, le statu quo est l’attitude la plus communément adoptée.
Ce serait pourtant le moment de se poser quelques bonnes questions :
Pourquoi est-ce que ça marche ? A quoi cela tient-il ?
Et surtout, est-ce que ça va durer ?
C’est, peut-être, le moment d’adopter en l’adaptant ‘’le principe de Tarzan’’, concept présenté par Richard Kirby et Derek Sivers, pour aider les personnes à gérer leur carrière.
Il s’agit d’une métaphore assez simple. Tarzan maîtrise également l’art de se mouvoir avec une dextérité certaine dans un environnement pas spécialement facile.
La technique, même si elle n’est pas sure à 100%, pour ne pas tomber qui lui permet d’échapper à une grave blessure potentielle en cas de chute est la suivante :
« Il ne lâche pas la liane à laquelle il est accroché, tant qu’il n’a pas attrapé la suivante »
En gros, que fait-il, Tarzan ? Il ANTICIPE !
Se lancer dans de nouveaux projets, s’adapter au marché, voire surtout à le devancer en innovant est-ce bon pour votre développement ?
1. De prendre du recul pour anticiper les perturbations, les trous d’air, les crises, pour in fine éviter les dégâts provoqués par la perturbation ?
2. De mettre en place de bonne pratiques dans les relations interpersonnelles, pour créer une meilleure cohésion au sein des équipes ? (communication, apprendre à gérer le stress, désamorcer les conflits latents…)
3. De créer les conditions favorables pour bousculer les habitudes et penser autrement afin de libérer la créativité, l’innovation?
4. De changer les modes de circulation de l’information pour permettre la remontée des informations de la base, voire des clients, des fournisseurs ?
5. De ne plus vous trouver seul et avec les meilleures atouts lorsque, le moment venu, vous aurez des décisions importantes à prendre en pleine tempête ?
6. De se donner la chance de choisir l’un des chemins que vous aurez et balisé pour éviter de subir une décision que les actionnaires auront prise pour vous ? (au hasard : licenciement, plan social, restructuration, etc.) ?
7. De ne pas avoir peur du changement ? De connaitre les besoins et se donner l’opportunité et les moyens de les combler ?
8. De fidéliser les collaborateurs talentueux ? D’offrir à vos salariés la possibilité de se charger positivement d’énergie quand ils en ont la possibilité et leur permettre de se sentir important, vraiment acteur et décisionnaire, appréciés en tant que personne ? C’est ce qui permet l’engagement.
9. De revisiter la mission, la vision, les valeurs et les stratégies en place ?
10. De profiter de le faire maintenant parce que c’est plus facile quand ‘’tout va bien’’?
Les aléas du marché, l’environnement social et économique perturbe les relations dans l’entreprise et plus une réforme est difficile à mener, conflictuelle, structurelle plus il convient de l’entreprendre quand la conjoncture est favorable, dynamique et positive. En période favorable, le mode de réflexion est optimal, tout le monde est dans une dynamique positive, chacun contribue efficacement, les indicateurs sont au beau fixe, la confiance et la sérénité favorisent l’ouverture.
Un coach sera un interlocuteur neutre, sans partie pris, capable de vous aider prendre du recul, à regarder autrement.
Bien sûr, ce sont les autres qui ne me comprennent pas et ne m’écoutent pas, me m’apprécient pas assez, me critiquent, ne réfléchissent pas et ne comprennent rien…pour finir par prendre les mauvaises décisions, faire les mauvais choix… C’est bien connu…
En conséquence la question qui vient comme une ritournelle :
Hélas ce n’est pas aussi simple ! Personne ne peut changer l’autre s’il n’est pas d’accord pour changer lui. De plus c’est une vaine tentative, l’autre est votre miroir et se comporte en écho à votre comportement. Suivez les flèches et la solution devrait être évidente…l’enfer de l’infini n’est vraiment pas loin !
Quand je me comporte d’une certaine manière cela engendre une réaction en chaine qui produit chez l’autre un comportement réflexe en fonction de la façon dont il va percevoir ce que j’ai dit ou fait, le conduisant à répondre en phase avec sont état interne à lui, ce qui déclenche une réaction en chaine, à l’infini tant chez moi que chez lui etc…
Pour avoir raison à tout prix nous courons inconsciemment, mais avec une attirance très forte, vers des jeux psychologiques de manipulation que nous répèterons tout au long de notre vie… Ces jeux sont décrits et expliqués par l’Analyse Transactionnelle dans le triangle de Karpmann dont je vous donne un aperçu dans le schéma ci-dessous.
Nous avons appris qu’il y avait une stratégie, le bon moment, la bonne façon de faire, la bonne personne… pour demander et obtenir ce que nous souhaitions… En cas d’échec certains n’hésite donc pas à se poser en victime, pour mieux jouer le persécuteur de l’autre profitant du moment propice ou la cible serait en situation de faiblesse, se sentirait redevable, aurait besoin d’un service pour en profiter pour… acheter son silence,… utiliser la manipulation des autres contre eux-mêmes…et quand nous-mêmes sentons l’autre en difficulté la tentation de la manipulation se solde par l’attitude du sauveur…vouloir imposer une solution à l’autre…et tout cela à l’infini…
Si les comportements des uns induisent ceux des autres, comment changer les autres ???
C’est simple, évident : il suffit de changer mes comportements…ce qui a un véritable effet sur la relation à soi et surtout par effet induit à la relation aux autres !
Et comment changer de comportement ?
Mais comment sortir de ces jeux malsains ? Et en quoi ça consiste exactement ?
La solution pourra paraitre simpliste, et pourtant elle n’est pas si facile à mettre en œuvre :
♥ Avoir une juste estime de soi
♥ Développer une confiance en soi suffisante pour
♥ Oser s’affirmer et passer à l’action,
En le repérant, et dès que vous entendez, supposez un message caché venant de l’autre, il faut pouvoir le démasquer en posant des questions comme : « En disant… qu’est-ce que tu veux dire ? », « Si tu parles de ….Qu’est-ce que tu attends de moi ? »… Toutefois, si vous avez la sensation de systématiquement tomber dans les pièges de ces rôles, si vous en souffrez, il est nécessaire de chercher de l’aide. Car seul un coach, un thérapeute peut éclairer la personne sur son fonctionnement et l’aider à décoder les messages apparents et les messages cachés. Un travail de fond est nécessaire pour être capable d’arrêter de jouer.
o Décrire les faits de manière objective et irréfutable
⇒la réponse de l’autre ne être que oui.
o Exprimer ce que vous ressentez au plan émotionnel, incontestable par l’autre
⇒L’autre ne peut pas contester.
o Suggérez deux solutions pour laisser un choix
⇒ Je vous concède que vous devrez quand même ouvrir votre attention et écouter soit les amendements, soit les propositions nouvelles…pour confronter les idées et éviter le conflit.
o Commentez les conséquences positives du changement dans la relation et négatives dans le cas contraire.
⇒Si vous êtes sincère il s’agit là d’une stratégie gagnant/gagnant
Accordez-vous 5 minutes pour visionnez d’abord cette petite vidéo. Soyez attentif. Il s’agit d’un reportage à Drachten aux Pays-Bas dans une région où l’on a supprimé un maximum de panneaux de signalisation (65 en moins dans le giratoire) pour faire baisser le nombre d’accidents.
Trois règles simples pour conduire dans ce cadre :
– vitesse limitée à 30 km/h
– priorité à droite dans tous les cas,
– chacun est responsable de son véhicule.
Il s’agit juste d’un comportement nouveau qui doit être adopté. Et ce n’est pas évident au départ.
Quel résultat ?
Chaque année : Le trafic est plus fluide, 7 millions de voitures passent dans ce carrefour et le nombre d’accidents est passé de 10 à 2 par an en quatre ans seulement.
Les sceptiques vont me rappeler à l’ordre et me dire : ‘’ Ce n’est pas pareil ! Nos amis européens du Nord sont plus disciplinés, meilleurs que nous ! Chez nous ce n’est pas possible ! Voyez, soyez réaliste ! Ici avec tout l’arsenal de panneaux de codes, de contraintes, de restrictions…il y a quand même des accidents ! Alors…et les bras ballants regardent cet article avec un air affligé, condescendant…et doivent me traiter de pauvre illuminé !!!!
En même temps, comme »les autres c’est l’enfer », ils n’hésiteront pas à pas se plaindre des ‘’autorités’’ installent des radars tirelire, font des contrôles …
Et puis qu’est ce que ça vient faire avec l’entreprise libérée ?’’
J’y crois parce que je sais que c’est possible même ici ! J’ai vécu cette situation à une petite échelle dans une commune proche qui avait décidé de transformer un carrefour à STOPS en carrefour à priorité à droite. Certes il y avait encore des panneaux mais le changement était radical au niveau des comportements. Non seulement moi, mais ceux que j’ai croisé dans ce carrefour avait une conduite beaucoup plus prudente, une vitesse réduite, regardaient autant à droite qu’à gauche.
J’y crois parce que vous tous qui êtes arrivé jusqu’ici vous pouvez le faire. Vous pouvez sortir de la situation de contrainte.
L’image de la place de l’étoile montre les limites du système basé sur la contrainte et prouve que chacun des conducteurs qui traverse la place avec son véhicule doit bien être autonome pour aller d’un coté à l’autre. Imaginez la complexité pour gérer des feux sur les 12 avenues qui se rejoignent à la périmétrie.
J’y crois parce que vous, autant que n’importe qui, avez reçu en cadeau de naissance la liberté du choix, la liberté de décider qui nous donne nos cinq pouvoirs :
♦ En tant que personne : dire oui ou non.
♦ En tant que citoyen : avec son bulletin de vote et la possibilité de s’engager.
♦ En tant que contribuable : c’est bien de payer impôts, encore faudrait-il pouvoir regarder comment ils sont justement utilisés.
♦ En tant que consommateur : en achetant les produits que VOUS décidez d’acheter.
♦ En tant que professionnel : en donnant le meilleur de vous-même et en recevant un retour équitable.
Je parle de ce thème dans un article précédent : https://www.an-theos.fr/non-lentreprise-liberee-nest-pas-une-mode/
J’y crois parce que c’est un chemin vers le bonheur ou chacun joue gagnant/gagnant quelque soit le domaine dans lequel la règle ‘’autonomie et responsabilité’’ s’applique.
J’y crois parce que je sais d’où je viens : je passais mon temps à voir des opportunités autour de moi que je ne saisissais pas, je culpabilisais, j’étais frustré, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de solutions, qu’il ne fallait pas. Je n’osais pas m’affirmer, je n’osais pas dire ce que je pensais réellement, être moi-même.
J’y crois parce que j’en suis revenu. C’est possible quelque soit votre âge, votre niveau scolaire ou universitaire, votre passé… Au fond de moi je sentais que je pouvais faire mieux, autrement, sans souffrir. J’étais frustré, je ne savais pas comment libérer tout mon potentiel. C’est ce qui me donne tant envie de vous accompagner dans ce parcours, car vous aussi vous pouvez le faire !
J’y crois parce qu’aujourd’hui j’ose me confronter à la réalité et j’accepte ma vulnérabilité ce qui me donne le pouvoir de m’aimer, quoiqu’il se passe !
Je suis juste moi, avec mes doutes, mes réussites, mes défaites…
Je me donne le droit de devenir un fils, un père, un papa….qui aime, qui est aimé…qui réussit et qui rate…
C’est possible…et pour ça j’ai eu besoin de changer ce que je n’aimais pas dans ma vie.
Alors, changez là cette vie qui bugge! Osez tenter, essayer de nouvelles façons de faire,
Accepter de faire des petits pas (Kaizen) car à chaque fois il y a quelque chose qui change et si vous attendez d’être parfait pour fêter ta réussite, le temps risque d’être long avant qu’on partage une coupe de champagne ensemble!
L’échec est une occasion de réussir si vous tirez la leçon de ce qui s’est passé!
C’est inutile et sans espoir de vouloir obtenir quelque chose de différent en reproduisant les mêmes gestes, stratégies…
Si vous avez peur, c’est bon signe, c’est que vous pensez que quelque chose va se transformer, c’est juste que l’enjeu vous fait douter, que êtes seul à décider, et que l’incertitude associée à cette décision qui parait être la bonne aujourd’hui se révélera inadaptée demain.
Donc pour boucler si je n’accepte pas de tenter ma chance, donc de me tromper, je reste immobile, je ne fais rien et rien ne se passe.
J’y crois parce que je me sens libéré, je ne subis plus, je me comporte en responsable de vis-à-vis de moi-même et vis-à-vis des autres.
1) Soyez responsable et construisez au lieu de subir. Engagez-vous, prenez vous en charge…Seul VOUS pouvez décider
2) Formez-vous, Investissez : votre capital c’est vous. Vous avez bien accepté d’aller à l’auto école pour apprendre à conduire, pourquoi pas pour vous construire ?
3) Passez à l’action : Osez faire autrement pour avoir des résultats différents. Acceptez de réussir des actions à votre portée. Si le résultat n’est pas là : rebondissez…
Et, dans le contexte actuel, je rencontre des personnes en colère, déçues, qui en veulent à tout le monde, ‘’l’enfer c’est les autres’’, la mondialisation, le gouvernement, les étrangers… qui veulent changer les autres pour que ça change pour elles.
Le Triangle Dramatique définition Wikipedia
Celles là oublient qu’elles n’ont pas ce pouvoir et que la seule personne qu’elles peuvent changer c’est elle seule. Le changement autour viendra parce qu’elles seront devenue une autre personne
Simplement nous retrouvons les mêmes comportements dans le fonctionnement d’une entreprise libérée:
Autonomie et Responsabilité individuelle et collective
Au même titre que pour les bénéfices obtenus dans l’exemple de la gestion responsable de la circulation, les entreprises qui ont franchi le pas de manière structurée et sérieuse bénéficient, elles aussi de meilleurs résultats !
Dans l’entreprise traditionnelle le contrôle tue l’autocontrôle et la responsabilité individuelle qui se trouve diluée dans l’irresponsabilité collective !
La virtuosité et la compétence ne peuvent pas s’exprimer sans un niveau d’autonomie et de sens des responsabilités individuels au profit du collectif suffisants. Virtuosité, autonomie et responsabilité sont vraiment les qualités qui constituent les piliers incontournables de la réussite.
Un exemple parmi d’autres: La belle interprétation des virtuoses du groupe ‘’les objets volants’’ n’aurait sûrement pas existé . Je vous invite à regarder le Prélude n°1 aux tubes musicaux en cliquant sur le lien ci-dessous.Bien sûr, pourrez-vous me dire: ce sont des artistes. Comme vous mais eux, ils ont pris conscience de la nécessaire part qui était la leur et développé leurs compétences à partir de leurs talents, jusqu’à devenir des virtuoses.
Par contre ils ont du développer d’autres aspects pour atteindre ce niveau de perfection :
– La conscience du ‘’pour quoi’’ ils étaient réunis :
Interpréter le prélude N°1 de Bach avec des instruments minimalistes
En faire une œuvre artistique susceptible de surprendre puis de subjuguer le spectateur.
– Chacun, après avoir atteint le niveau de compétence individuelle qui le rend autonome, se met au service du u collectif, du groupe et assume sa part de responsabilité dans la réussite du projet. Chacun se sent engagé, mesure son importance, auto déterminé (il n’y a pas de chef d’orchestre), apprécié par tous autour de lui.
Et dans votre entreprise n’y a-t-il pas aussi autour de vous des virtuoses?
Certains peuvent s’exprimer et là pour l’équipe, l’entreprise et les individus c’est gagnant/gagnant.
Par contre combien s’empêchent de le faire et ne peuvent se réaliser ? Là c’est la perdant/perdant qui l’emporte.
Le poison le plus sûr, le plus discret, sournois et le plus violent qui se répand insidieusement, comme l’arsenic, à petites doses fatales in fine, dans tous les groupes constitués, entreprise, famille, équipe sportive, c’est le manque de confiance, d’estime et d’affirmation de soi.
C’est le domaine de la défiance, des interprétations, de l’hostilité, de la destruction quitte à perdre soi-même pour être sûr de faire perdre l’autre en lieu et place du discernement, de la lucidité, de la bienveillance, de l’esprit de construction.
Virtuosité = compétences, expertise technique
Autonomie = Capable de décider moi de ce qui est juste
Responsabilité = mesure de l’implication, l’engagement dans la réussite du groupe
Les enjeux sont les mêmes dans l’entreprise libérée. Tout cela collabore à apporter le sentiment d’épanouissement dans l’exécution de ce pourquoi la personne est là! Elle va se sentir importante, si elle est absente il manque vraiment quelqu’un, être vraiment maitre de la décision de ce qu’elle a à faire, ressentir l’appréciation de sa personne , de qui elle est bien au delà de ce qu’elle fait. N’est-ce pas là le premier pas vers le bonheur au travail?
En savoir plus sur les boomwhackers
Boomwhackers signifie tubes-à-sons. Ces instruments originaux permettent l’apprentissage très simple du rythme et des notes grâce aux couleurs. On les fait résonner en les frappant par terre, entre eux ou avec une mailloche. Ils permettent d’obtenir des hauteurs facilement discernables et sont très exactement accordés : Do, Ré, Mi, Fa… Ils développent la psychomotricité et facilitent également l’écoute des sons, du plus grave au plus aigu.
En savoir plus sur le groupe ‘’les objets volants’’
Une scène de la vie de tous les jours racontée par un ami pour commencer :
Il était une fois… c’est comme cela que commencent les contes de fée ou de père fouettard…
Jeannette et Pierre possèdent un pavillon en banlieue et avant de partir en vacances décident de faire un peu de vide dans le garage et le grenier. Fiers de leur ‘’mini’’ lâcher-prise ils regardent le calendrier des éboueurs et constatent que le ramassage des encombrant n’aura lieu que mi-août, au moment où ils seront loin de la maison. Tant pis, et geste citoyen, chargent le coffre de la voiture pour aller à la déchèterie.
Pierre, discipliné, a lu qu’il fallait changer la carte magnétique pour y avoir accès ; il passe donc à la mairie pour obtenir le nouveau sésame. Pas de chance c’est samedi et le seul qui sait établir cette carte magnétique ne travaille pas. Désolé et plein de bon sens, l’agent municipal décide de rédiger une attestation prouvant que Pierre a bien droit à l’accès.
Content de lui, quelques minutes plus tard Pierre se présente à l’entrée de la déchèterie. Là un agent qui baye aux corneilles ‘’l’accueille’’. Visiblement il s’ennuie fort, se lève, prend le badge et se retourne vers Pierre et, d’un air très fatigué lui dit :
‘’Mais, Monsieur, votre badge n’est plus valable ! Je ne peux pas vous laisser entrer !’’
Pierre qui avait anticipé, sur de son bon droit, sort alors triomphant la lettre de la mairie et explique que la nouvelle carte est bien en cours et que la preuve est bien là.
‘’Bon il faut que j’aille voir mon chef !’’ Et d’un pas très las part vers les quais, remplace le chef qui vient à la rencontre de Pierre.
Celui-ci ne regarde rien et s’exclame d’un ton ferme et décidé: ‘’Désolé, Monsieur, mais vous ne pouvez pas décharger, vous devez faire demi-tour et partir !’’
Pierre essaie de parlementer, rien à faire. Le badge en sa possession ne peut pas être lu par la tête de lecture, donc il n’y a rien à faire !
‘’ Vous vous rendez compte si je devais accepter tous les gens qui fraudent, et en plus si je vous laisse passer j’aurai des problèmes avec mon CHEF !’’
Quand Pierre entend le mot fraude, son sang ne fait qu’un tour. Devant un tel acharnement et vu la file de voiture qui attend derrière lui, Pierre dit :
‘’ Appelez moi un responsable, ce n’est pas imaginable qu’un telle ‘’bricole’’ ne puisse pas se régler !’’ Hélas il ne savait pas que le samedi les responsables n’étaient pas joignables.
Pierre, outré, décide de vider son coffre devant le bureau du gardien qui décide d’appeler les gendarmes de la BAC et de fermer toutes les issues de la déchèterie comme si l’ami Pierre était un malfrat violent…
Pierre, ulcéré, dans un dernier élan de bienveillance pour ses concitoyens, dégage sa voiture pour laisser passer ceux qui attendent derrière et ne sont pas directement impliqués. Ceci fait Pierre constate, navré, que le portail d’entrée d’accès est bloqué et que l’assistant bailleur monte la garde et renvoie les nouveaux arrivants vers d’autres déchèteries.
En attendant la BAC, Pierre téléphone au maire pour lui narrer sa mésaventure. Marie, une adjointe que
Pierreconnait, se rend disponible veut parler au gardien pour essayer de le convaincre. En vain le gardien refuse de discuter. En désespoir de cause cette dernière décide de venir avec une carte des services généraux de la mairie.
15 minutes après, l’épuisé de garde daigne, après palabres, ouvrir pour la laisser passer. Mais, quand elle arrive à la bascule le ‘’Chef’’ qui ne veut pas perdre la face, décide de ne pas débloquer la situation :
‘’Qu’est ce que je vais dire quand les gendarmes de la BAC vont arriver ?’’
Marie appelle donc le commandant de la brigade départementale de la gendarmerie pour lui expliquer que la situation est réglée et que plus rien ne justifie la mise en route de l’artillerie.
C’est ainsi que l’affaire s’arrête et que Pierre, agacé, confus pour le dérangement de Marie, rentrera chez lui deux heures et demie après. Il se sent fier de lui malgré tout, avec le sentiment d’être un citoyen adulte et responsable refusant de reculer devant une règle absurde.
Pour revenir maintenant à la gestion managériale en entreprise, nous avons là l’illustration criante de ce qu’on appelle le ‘’paradoxe du manager’’. Ici le ‘’Chef’’ a la pleine responsabilité de régler les problèmes mais n’a aucune marge de décision. C’est une situation psychologiquement pénible à supporter et je lui souhaite de ne pas rencontrer trop souvent de cas comme Pierre. Pourtant il n’y a que lui qui peut mettre un terme à cette situation en faisant face à sa peur de perdre son travail en affrontant son Chef à lui. Mais là c’est un chemin un trop peu long pour être traité dans cet article.
Si, maintenant, nous élargissons le débat :
Que le gardien se rassure s’il se reconnait dans cette histoire, Pierre ne lui en veut pas vraiment.
Ce qui l’a le plus fâché c’est :
– de constater que la rencontre qui devait avoir lieu entre deux personnes s’est sodée par l’incompatibilité entre un bout de plastique et un ordinateur
– que l’ordinateur était reconnu comme juge absolu, peu importe les conséquences
– que le ‘’patron’’ de ce monsieur lui dénie toute capacité de régler des problèmes avec bon sens
– que, dans la même veine, ce ‘’patron’’ refuse aussi de lui octroyer toute autonomie et tout sens des responsabilités en fonction des compétences et des capacités
– que si vraiment c’est le cas, alors à quoi sert de payer un préposé qui ne sert qu’à confirmer ce que dit l’ordinateur ; merci alors de faire faire des économies aux contribuables, déplacez le lecteur de badges de 2.00m, laissez une aire de manœuvre pour que les véhicules puissent faire demi-tour… mais peut-être le syndicat craint-il les débordements, les clients rageurs qui vident devant la barrière…dans ce cas c’est directement la BAC qu’il faut installer…
– Enfin article 224-1 du code pénal : sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, retenir une personne, la priver illégalement et arbitrairement de sa liberté constitue, en droit pénal, un délit ou un crime qui peut être puni de vingt ans de réclusion criminelle. (Si la personne détenue est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, ce qui fut le cas, la peine est réduite à cinq ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende… Rassurez-vous Pierre qui se considère toujours comme un citoyen responsable, estime que si la BAC a sûrement des missions autrement plus importantes pour notre pays, et ne va pas, non plus, engorger la justice avec une histoire pareille…qui a elle aussi bien d’autres priorités !
– …
Je pose une question au comité syndical du SIREDOM qui décide des investissements à réaliser et des modalités de gestion du service. Même si l’impact est fortement atténué car le syndicat en profite pour faire de la formation avec les brigades Brisfert…Bravo !
‘’Combien coûte tous les ans l’enlèvement des gravats et ordures jetés ici où là dans la nature, collectés sur le terrain, et traité, quand même, gratuitement sur le site ?’’ (http://www.siredom.com/)
‘’ Dans ce cas est-ce que l’attitude à l’accueil ne peut pas inciter certains faire des dépôts sauvages ? L’effort généré en conséquence pour traiter le problème de cette collecte permet-il d’obtenir une balance économique vraiment favorable ?’’
Au final, même si le problème du respect aveugle de la règle dès l’instant où elle ne semble pas juste, se pose quelle que soit l’organisation (entreprise, société…) où elle est instaurée, n’est-il pas temps de revisiter la gestion de la relation client / usager / organisation de production.
La non responsabilisation des salariés est peut-être associée directement à la présomption, hélas trop souvent vérifiée je le concède, de l’attitude irresponsable d’un certain nombre d’usagers ou la malhonnêteté de certains clients.
Quelles actions pourrait-on mener ensemble pour qu’un sentiment de confiance puisse à nouveau exister dans notre société, que nous vivions dans une société plus apaisée, et que le recours à la force soit réservé aux cas irréductibles ?
VOILA CE QUE J’AI PU CONSTATER DANS UN RAYON DE 5 KMS DE LA DECHETERIE LE MATIN DU 8/08/2015 : Y A-T-IL CAUSE A EFFET?
Voilà du travail tout trouvé pour la brigade Brisfer….
Une scène de la vie de tous les jours racontée par l’ami Pierre pour commencer
Il était une fois… c’est comme cela que commencent les contes de fée ou de père fouettard…
Jeannette et Pierre possèdent un pavillon en banlieue et ont décidé un geste à la fois économique et écologique. Ils doivent refaire les façades trop abimées par les ans et vont le faire en association à un doublage par l’extérieur. Pierre, ancien professionnel du BTP et bon bricoleur n’est pas équipé pour un tel chantier. Il a donc consulté trois entreprises. L’entreprise qu’il a retenue fin avril est une entreprise d’une certaine importance, qui a pignon sur rue. Le prix était bien sûr un critère mais ce qui l’a le plus convaincu c’est le professionnalisme et la compétence manifeste de Roger technicien commercial qu’il a rencontré.
En matière de planning, Pierre et Jeannette n’avaient qu’une exigence : pas d’échafaudage autour de la maison et les volets reposés pour leur départ en vacances.
La première réunion est organisée le 22 mai entre Roger, James, le conducteur de travaux et Pierre. Ce rendez vous a permis la mise au point technique, juridique et financière du chantier. Chacun semble clair avec le projet et les dates proposées par l’entreprise conviennent parfaitement et laissent même de la souplesse par rapport au départ en congés de Pierre et Jeannette.
A la date prévue, l’entreprise débarque, envahit les lieux, piétine sans précaution les espaces verts, installe ses échafaudages, occupe les espaces prévus pour les stockages et son cantonnement. Très vite les débordements à tous les niveaux provoquent une demande de remise en ordre à James le conducteur de travaux. Pierre constate très vite l’inefficacité de la mesure et tente de prendre les choses en main en discutant avec le chef de chantier qui très gentiment répond oui à toutes les demandes de Pierre qui obtient en retour la même inertie. Pierre ne lâche pas l’affaire et s’implique et s’épuise au quotidien pour faire la police sur le chantier tout en maintenant des relations acceptables.
Pierre découvre qu’il s’agit d’un sous-traitant, ce qui en soi n’est pas gênant car, malgré tout, il semble travailler correctement. En creusant Pierre trouve le ver dans le fruit : le sous-traitant ne maitrise pas l’approvisionnement de son chantier et comme en plus le ‘’conducteur de travaux’’ ne conduit rien les arrêts de production se multiplie. Les jérémiades d’un coté, les altercations entre eux de l’autre conduisent le sous-traitant à quitter avec fracas le chantier.
Pierre qui voit le délai s’étirer fait appel au patron de James, Norbert, qui, effaré après avoir fait le tour du chantier, agit pour remettre de l’ordre. Il décide de faire intervenir une autre équipe dès le lendemain.
Ce qui devait arriver arriva. La deuxième équipe a tout de suite répertorié les défauts afin de ne pas devoir en assumer la paternité, mais sans jamais faire les reprises nécessaires, impossibles, selon eux, à ce stade d’avancement. Pierre va devoir se résigner et abandonner tout espoir de voir son chantier bien fini !!!
Pour compléter, le problème est que comme rien n’avait été anticipé par James, les fournitures manquantes ne seraient pas livrées avant une date postérieure au départ en vacances de Pierre et Jeannette.
Norbert propose alors une compensation à Pierre pour atténuer la douleur des malfaçons. Je vous laisse imaginer une suite qui reste à écrire…Soit Pierre accepte et il renonce partiellement à son droit de suite et vivra dans une réalisation insatisfaisante, soit il entre en conflit…A lui de choisir avec discernement après avoir fait le tour de ce que chaque solution implique comme inconvénients.
Pourquoi et comment un patron peut-il tomber dans un tel piège ?
D’abord en ne mesurant pas combien la libération est tout sauf le laxisme.
Libérer l’entreprise n’est pas une mode
Libérer l’entreprise n’est pas non plus le pays des ‘’Bisounours’’
C’est bien Norbert qui est le premier responsable :
– En nommant de façon ‘’légère’’ un chef d’équipe qui possède les compétences et ne dispose pas des capacités nécessaires pour le poste de conducteur de travaux au moment où il a été nommé.
– En ne réagissant pas pour le former puisqu’il est apparu que ce fiasco n’était pas le premier.
– En procédant de la même manière avec le chef d’équipe qui est venu en deuxième rideau. Plein de bonne volonté, il ne sait pas inventer, dans le feu de l’action, les savoirs faire qu’il ne possède pas. Il ouvre des yeux ébahis et James affiche un regard atterré en constatant les défauts irréfutables que leur montre Pierre dont je rappelle qu’il a exercé dans le BTP pendant plus de 35 ans.
Les leçons a tirer de cette expérience
La première leçon c’est que c’est un vrai gâchis tant pour l’entreprise que pour le client :
– Tout le monde est perdant. Il est probable que les voisins de Pierre ont peu de chance de devenir client de Norbert. L’impact d’un tel fiasco sur l’image de marque de l’entreprise est terrible.
– La première règle de la libération c’est bien de mettre le client au cœur de l’entreprise. Et de part expérience ce n’est pas si naturel et évident que cela peut paraitre.
La deuxième leçon que nous pouvons retenir c’est bien que la libération n’est pas un concept si novateur puisqu’elle existe de facto dans un certain nombre d’entreprises (notamment du BTP) de façon complétement informelle. Cependant un certain nombre d’incontournables doivent être respectés et le naturel et le brut de la pépite, si belle soit-elle, a souvent besoin d’être adouci, affiné et poli pour briller.
La troisième leçon c’est que l’aspect psychologique, qualifié de sciences molles, est un facteur essentiel de la réussite. Avoir les compétences techniques suffisantes ne suffit pas ; si les divers acteurs avaient eu suffisamment confiance en eux et une bonne estime d’eux-même ils auraient pu appréhender leurs fonctions respectives avec un niveau de sécurité psychologique suffisant pour pouvoir affirmer leurs positions, se faire respecter, et ne pas tomber dans ce que nous avons appelé :
En conclusion :
APPRENEZ ! FORMEZ-VOUS ! C’EST LE SAVOIR-ÊTRE QUI FERA LA DIFFÉRENCE !
Maintenant, toujours, ce n’est jamais fini.
LES DIX PRINCIPES DU MANAGER LIBERANT
Voici les qualités qu’un manager qui se veut libérant se doit d’incarner. Ce manifeste répond en écho au manifeste des salariés “De quels leaders avons-nous besoin ?” qui a été écrit le 24 Octobre 2013 par des salariés du Groupe Poult, de Lippi et d’Inov’On, (30 personnes) lors d’un atelier qui a eu lieu dans le cadre du World Forum de Lille.
Vous pouvez l’utiliser le Manifeste des dix principes comme bon vous semble, en indiquant toujours la source, mais vous ne pouvez pas le commercialiser.
Si un(e) créatif (ve) plein d’humour veut l’illustrer comme l’a fait Grégory Maria pour l’original, il est le bienvenu.
Ce n’est pas le pays des bisounours parce que c’est un vrai choix d’organisation du travail. Ce n’est pas une démarche que l’on entreprend juste par philanthropie, par charité ou bonté d’âme mais parce qu’elle permet à la fois de rendre plus efficace, plus créatif, plus productif.
Dans un monde ou l’accès aux savoirs, aux outils, aux méthodes de travail est grand ouvert le seul facteur différenciant se trouve dans l’engagement des hommes. La seule solution est de créer un climat de confiance et de coopération favorisant la libération de l’intelligence et les énergies pour servir celui qui doit être au cœur de l’entreprise : le client.
Deux cas de figures, relativement fréquents, permettent de constater que les conditions de réussite sont réunies :
La première étape consistera à annoncer clairement votre décision.
Ensuite à co-définir clairement le périmètre de la fonction de chacun de manière à créer des ententes et éviter les attentes. Faites le écrire.
Appuyez vous sur les optimistes lucides. Manifestez votre enthousiasme !
Co-définissez les objectifs.
Vouloir libérer l’entreprise n’est pas réservé au dirigeant seul.
Enfin, même si vous n’êtes pas le dirigeant, le ‘’grand chef’’, osez établir ce climat dans votre équipe. Quand vous aurez atteint un niveau de libération suffisamment grand, que l’ambiance dans l’équipe sera entendue, les autres viendront voir comment vous avez fait pour reproduire.
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